Je rejoins votre analyse et je suis sidéré par l’absence de politique urbaine de la ville de Brumath.
L’urbanisme demande des choix courageux, des intentions claires et une vision projective à moyen et long terme. Cependant nous avons nous aussi à nous interroger sur nos contradictions : est-il sérieusement raisonnable de vouloir tous une maison bâtie sur le modèle (archaïque) du chateau dans un parc ? Sommes-nous prêts à accepter qu’une politique de "la ville à la campagne" impose une limite et un cadre à nos désirs, une forme à notre habitat, une architecture contemporaine et des modes de construction actuels, une gestion urbaine de notre petit patrimoine ?
J’en entends qui parlent de commerce de proximité. Certes l’idée est plaisante mais sommes-nous prets à résister à la facilité et au confort de l’hypermarché ? ¬ø l’attraction séduisante de "la ville" (Strasbourg en l’occurence) bourgeoise ?
La réponse n’est pas si simple. Oui j’exècre les lotissements dortoir ou les rues n’ont pas d’âme et les quartiers pas d’identité autre que celle du gout moyen. Oui je crois à la chaleur et à l’humanité des commerces de proximité. Oui je souhaite une utilisation moins brutale du territoire. Mais oui aussi j’aime la liberté de faire à mon gout, de posséder un bout de terre à moi sans partage.
C’est finalement encore et toujours une question de choix entre des intérêts privés et collectifs, l’idée d’une acceptation que l’un (le collectif) doit présider sur l’autre (le privé) et que ce choix nous devons tous le faire démocratiquement. Il faut du courage.
Je rejoins votre analyse et je suis sidéré par l’absence de politique urbaine de la ville de Brumath.
L’urbanisme demande des choix courageux, des intentions claires et une vision projective à moyen et long terme. Cependant nous avons nous aussi à nous interroger sur nos contradictions : est-il sérieusement raisonnable de vouloir tous une maison bâtie sur le modèle (archaïque) du chateau dans un parc ? Sommes-nous prêts à accepter qu’une politique de "la ville à la campagne" impose une limite et un cadre à nos désirs, une forme à notre habitat, une architecture contemporaine et des modes de construction actuels, une gestion urbaine de notre petit patrimoine ?
J’en entends qui parlent de commerce de proximité. Certes l’idée est plaisante mais sommes-nous prets à résister à la facilité et au confort de l’hypermarché ? ¬ø l’attraction séduisante de "la ville" (Strasbourg en l’occurence) bourgeoise ?
La réponse n’est pas si simple. Oui j’exècre les lotissements dortoir ou les rues n’ont pas d’âme et les quartiers pas d’identité autre que celle du gout moyen. Oui je crois à la chaleur et à l’humanité des commerces de proximité. Oui je souhaite une utilisation moins brutale du territoire. Mais oui aussi j’aime la liberté de faire à mon gout, de posséder un bout de terre à moi sans partage.
C’est finalement encore et toujours une question de choix entre des intérêts privés et collectifs, l’idée d’une acceptation que l’un (le collectif) doit présider sur l’autre (le privé) et que ce choix nous devons tous le faire démocratiquement. Il faut du courage.
J.Obrecht